Colca Jour 2: Llahuar Fure !
Jour 2, Direction Fure !
Départ matinal sous un ciel bleu magnifique. Au programme je devais avoir 4heures de marche, je n’en ai finalement eu que 3 mais avec un petit dénivelé au réveil qui a bien piqué les jambes. Une fois de plus, les paysages étaient tout simplement magnifiques, les photos parlent d’elles mêmes, en tout cas, je l’espère !
Sur les sentiers, il n’y a aucun balisage, aucune indication et étant donné que ce n’est pas la haute saison, je ne croise pas grand monde durant mes journées ! A chaque départ, je me renseigne auprès des locaux pour être sur de prendre le bon itinéraire !...
Qui dit panneau dit signe de vie !...
Fure est un petit village à flan de montagne, perdu au plus loin de la civilisation où les habitants en cette saison s’y font rares.
C’est sur un homme des montagnes péruviennes devant lequel je me retrouve nez à nez ! Equipé d’une bouteille de Pisco à la main, il commence à tenter de me parler et je réalise bien que ce n’est pas mon niveau d’espagnol plus que moyen qui m’empêche de le comprendre mais davantage sa capacité à formuler une phrase au vue du degré d’alcool qu’il devait avoir dans le sang !
Une jeune femme sort alors d’une des habitations et gentiment me demande si je cherche une auberge pour la nuit ! Avec Grand plaisir : je me voyais déjà passer la soirée avec l’homme à la bouteille au fin fond du canyon !...
Une fois arrivé à Fure, j’ai déposé mon sac et je suis parti vers la Catarata, chute d’eau, située à environ 3000m d’altitude encore plus isolée que le village !
Les montagnes sont toujours aussi belles et d’un vert étincelant !
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L'avenue principale de Fure: un chemin d'1m50 de large !
La vie ne doit pas être facile ici. Aucune route ne leur permet de rapporter les provisions et ce n’est pas avec cet environnement montagneux qu’il est possible de vivre en auto suffisance, comme à Aït Ayoub au Maroc par exemple.
Et pourtant, je trouve des ressemblances avec la vallée des Aït Bouguemez : les maisons sont construites de la même manière, en pisé, et s’intègrent parfaitement aux paysages; les cuisines, pièce principale des habitations me font penser à celle de Fatima !..