Atéï !!!

Publié le par Vincent

 

 

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C’est la surprise chaque matin : pendant que je prends mon petit déjeuner, est ce que l’on va me demander de faire quelques choses qui n’était pas dans mon programme !

Ce matin, par exemple, alors que je buvais mon thé Fatima me dit :

« Chercher manger la vache ? 

Warra, make muchki ! » Oui pas de problème !

C’est donc avec une pioche et un sac que je partis chercher de l’herbe  pour nos 4 vaches !

Revenu 45 minutes plus tard, Fatima me voyant arriver me dit :

« Merci, merci beaucoup, Fouttt Fouttt Nassar ? » mimant quelqu’un avec une pelle ! Vous aurez donc compris qu’elle me demandait si je pouvais aller donner un coup de main à mon cher ami Nassar !

« Warra, make muchki » le tout avec le sourire bien entendu !

 

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Arrivé dans les champs, Nassar était en train de labourer la terre avec les deux mules. Ce que j’avais à faire c’était d’étaler les tas de fumier sur le reste du champ.

 

C’est là que cela devient marrant !

1 heure de travail plus tard, Nassar m’appelle :

« Ali ! Atéï ! »

Il faut savoir que même au milieu des champs, vers 10h, vous pouvez voir les journaliers, paysans, assis, autour d’un panier, mangeant du pain trempé dans de l’huile d’olive et la belle théière !

Après 20 minutes, nous décidons de nous diriger vers le champ et donc de traverser à nouveau la rivière. Pas de pont, la rivière est large, nous décidons de remonter la rivière jusqu’à trouver un bon endroit.

Après 10 minutes Nassar s’arrête et retire ses chaussures en plastique et remonte son pantalon. Il faisait froid et limite en train de se mettre à pleuvoir. Dans ma tête je me dis, nannn pas  ça, je commence a retirer mes chaussures et Nassar me dit Ali tout en me montrant son dos ! Je lui répond alors « Oho  (Non), il me dit SISI et je me retrouve sur le dos de Nassar en train de traverser la rivière, tous les deux éclatés de rire.

 

De retour au champ et après deux coups de pelle j’entends :

« Ali, atéï ! » C’étaient les journaliers du champ situé à coté qui nous invitaient à prendre le thé avec eux. Cela ne peut pas se refuser !

Nous étions repartis pour reboire du thé et manger du pain !

 

Moi qui pensais faire un peu d’exercice en travaillant dans les champs, au final j’ai plus mangé que d’habitude !

 

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Atéï, Arrom, Zit (Thé, Pain, Huile d'olive)


 

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Ali, un journalier


 

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Mon ami Nassar qui ne parle pas un mot de Français !...

 

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Le lavage des tapis dans la rivière

 

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Naura & Radija

 

 

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Le métier à tisser, un savoir-faire traditionnel

 

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La luzerne qui sèche au pied des maisons en pisé

 

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Atéï Ali !

Désormais, je ne peux plus traverser le village sans que l'on me propose de m'offrir le thé. Aujourd'hui c'est la femme de Moha qui a insisté pour que je vienne chez eux.

Une habitation de base et une générosité sans limite...

comme beaucoup de berbères,

Sa'ha B'sef..!

 

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Le M'Goun au bout de la route... 3 jours de marche

 

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Une soirée mythique avec Moha, Lahou avec la musique traditionnelle

 

 

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15 avril 2012: Mes 24 ans avec ma famille berbère...

 


 


 


 


Publié dans Maroc

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